Un petit pas pour l'homme !

Un petit pas pour l'homme !

Salut,

Oui bon je suis en train de regarder le documentaire extraordinaire sur Arte sur la conquête de l’espace et je n’ai pas eu à chercher loin pour trouver le titre ! C’est totalement hors sujet, mais allez voir le replay d’arte sur les 50 ans du premier homme sur la lune, ça vaut vraiment le coup. Et donc, pourquoi j’ai fait un pas de géant ? Parceque j’ai quasi terminé ! Hein quoi ? De repeindre le bureau ? Nannnn, de migrer mon site sur une autre Virtual Machine et de tout faire tourner sous Docker ! Et oui ! Je ne suis pas mécontent de moi parceque comme à chaque fois que tu te lances dans ce genre de choses, il n’y a jamais rien qui fonctionne aussi simplement qu’avec du copier/coller. La magie de l’informatique…

Pour résumer, j’ai appris à connaitre Docker il y a en gros 2-3 ans quand j’ai changé de NAS Synology et quand je me suis retrouvé comme un gland avec aucun package qui ne fonctionnait parceque le processeur de ce Syno n’était pas supporté alors que la grande force du Synology, c’est son interface et ses packages simples et rapides d’utilisation pour les users comme moi qui n’ont pas de connaissances particulères sur la gestion de serveur et/ou avec linux. Et c’est la que la solution (doucement susurré par mon pote de l’atlantique) a été de mettre en place les containers des applicatifs sous Docker. Et ça a été assez rapide (quelques heures en gros) car l’interface pour gérer Docker sous Syno est juste extraordinaire. Donc pas vraiment besoin de comprendre ce que tu fais, tu fais quelques clics, tu rentres les variables qui vont bien dans volume & environnement et la magie opère. Tu as juste besoin de savoir lire la « notice » sous Docker Hub pour connaitre ces variables et c’est tout cuit.

Donc quand je me suis lancé dans ce projet (de tout transférer sous Docker) je me suis dis que ça allait me prendre un peu de temps mais que je ne devrais pas trop galérer. Bah franchement, j’étais loin de la réalité. Pourquoi ? Tout simplement car il n’y a aucun équivalent à ce que fait simplement l’interface de Syno pour Docker dans le monde linux. Il y a bien Portainer, mais il est très loin de la simplicité et de ce que peut faire Syno. Ca je trouve ça incroyable. Dans le monde linux, t’as l’impression des fois que les gens aiment bien mettre des barrières et évitent de faire les choses simplement (je parle en terme d’accessibilité) pour se donner un coté élitiste geek. Frustrant, vraiment.

Mais la grande force de linux, c’est sa communauté. La par contre ça change des posts windows avec tous les débiles qui ne savent pas faire un ctrl C + ctrl V. Tu trouves des guides de très grandes qualité sur le net. Et donc, comme je bloquais dès que devais faire un truc un peu plus subtil que juste installer un serveur teamspeak sous Docker, j’ai décidé de tout reprendre à zéro et de suivre des « formations » sur Docker pour les nuls. Résultat : génial ! Ca a été assez long mais je pense maîtriser maintenant suffisamment les bases pour écrire mes propres configurations dans docker compose pour créer mes containers !

Et donc maintenant vous pouvez voir le résultat car le site est hébergé sous docker avec une base mysql, un phpmyadmin pour la gestion de la base, un container watchtower pour la mise à jour automatique des containers (c’est bien ça), et un container bytemark pour permettre à wordpress d’envoyer des mails. Le tout derrière le container Traefik pour le reverse proxy. Le gros avantage par rapport à avant ? Bah je ne suis plus dépendant de mon Ubuntu sur lequel j’héberge mon docker, le jour ou tout plante, je n’ai plus qu’à faire une copie de mes données dans une nouvelle VM et lancer mon docker-compose.yml pour être de nouveau en ligne sans m’ennuyer à faire la moindre configuration. Absolument génial. Ca permet aussi de tester super simplement (j’ai du tuer quelques milliers de containers pendant mes essais, une pensée à ces bits disparus) car créer et virer des containers c’est quelques secondes. C’est tellement bien que je n’ai même pas eu une seule fois le besoin de relancer le backup de mon image de ma VM. Et surtout, j’ai vraiment l’impression de maîtriser ce que je fais sans faire la moindre petite magouille comme j’avais l’impression de le faire pour faire tourner mon wordpress sous ubuntu.

Il me restes des petits détails à régler comme installer un superviseur pour le site et voir pourquoi je me retrouve avec mon interface Traefik accessible depuis l’extérieur (même si ça semble un comportement normal de ce que j’ai pu lire, je n’ai pas vraiment envie de savoir que des gens peuvent savoir quels ports sont utilisés sur mon Docker), mais rien normalement de bien transcendant.

Je suis content, ça valait le coup de tout réapprendre depuis le début pour Docker !

@+ et n’oubliez pas d’aller voir les documentaires sur Arte !