Le cycle de Wang
Cette histoire se déroule en deux parties:
XVIIIe siècle. Le monde est divisé en deux. D’un côté le paradis occidental, technologie, ordre. De l’autre le reste du monde livré à la barbarie, au crime organisé, au fanatisme. Entre eux se dresse un monumental rideau électromagnétique. Wang est né du «mauvais » côté. Il survit dans un bidonville de la République populaire de Sino-Russie. Pour avoir tenté de voler un sac de cigarettes dans les entrepôts d’une triade, il doit fuir. Une porte s’ouvre régulièrement dans le mur, laissant entrer un flot de réfugiés miséreux. Il se joindra à eux, rêvant d’un nouveau départ. Mais l’asile qu’offre l’Occident ne relève pas exactement de l’action humanitaire. Derrière se déroulent les Jeux uchroniques. Opposition entre un monde que la technologie déshumanise et un univers abandonné à la violence, Wang est une épopée sans concession, où un jeune homme, pion dans un jeu de massacre surréaliste, pourrait devenir la pièce qui engendrera une ère nouvelle.
An 2214. Capitaine de champ de l’armée de Frédéric Alexandre, Wang participe à ses deuxième jeux uchroniques. Mais au-delà de cette bataille, c’est à une toute autre guerre que le jeune Chinois, devenu le pion essentiel d’un réseau clandestin, est convié. Le voici, l’homme à abattre.
Ce cycle a reçu le prix tour Eiffel en 1997.
C’est avec cette histoire que j’ai découvert Pierre Bordage. Il s’agit pour moi du meilleur auteur actuel Français de Science Fiction. Les personnages sont attachants, il y a toujours une grande part d’humanité dans ses histoires et en plus il a une imagination débordante !