La guerre éternelle
La guerre éternelle - Un indispensable de la SF à lire de suite !
Bonjour,
Aujourd’hui le vous présente un classique de la science-fiction, La guerre éternelle de Joe Haldeman qui a reçu le prix Hugo et Locus en 1976. Une époque ou ces prix avaient une vraie valeur, ce qui est un gage de qualité certain. Et force est de constater que cette qualité n’est pas usurpée. de plus, il a très bien vieilli, ce qui est un plus pour la lecture
En 1997, un de ses astronefs ayant été détruit dans la constellation du Taureau, la Terre décide de se venger. On enverra contre l’ennemi un contingent d’élite. Avec d’autres, William Mandella, étudiant surdoué, est enrôlé et soumis à un entraînement si inhumain que beaucoup en meurent. Il survit, lui, combat dans l’espace et sauve encore sa peau. Il va rentrer… Paradoxalement, le plus dur l’attend… Aux confins de l’univers, il a franchi sans le savoir des portes de distorsion spatio-temporelle. Sur Terre, des siècles ont, en fait, passé! William Mandella est seul, paumé, sans plus rien de commun avec ce monde autre, cet univers inconnu…
Rien de mieux pour expliquer ce livre que de citer l’auteur dans un écrit en 1988 : « Je poursuivis en transposant mes souvenirs dans un cadre de science-fiction, ignorant encore à ce moment-là que je commençais un roman. … Quelques jours plus tard, au bout d’une vingtaine de pages, je compris que j’étais en train d’écrire un roman de science-fiction traitant du Vietnam. Il existe des parallèles entra la guerre du Vietnam et la guerre éternelle. … Ainsi cette guerre débute à la suite d’une attaque qui n’a jamais eu lieu. Un autre parallèle réside dans le fait que la nation américaine se trouve isolée de la violence, dans une quiétude parfaite – simplement, elle perd au loin des jeunes hommes et femmes, en gaspillant des montagnes de dollars. Les deux guerres traînent en longueur. … D’ailleurs La guerre éternelle est beaucoup plus un ouvrage dénonçant la guerre qu’un roman anti-militariste. Je suis contre la guerre, pas contre les soldats, bien sur, j’ai pu être un peu dur pour une classe particulière de miliaires, les officiers. Personne ne s’en est jamais plaint. »
Ce roman court est très dynamique et très rythmé. On ne s’ennuie pas une seconde. Les scènes de combats sont parfaitement menées, toujours claires, jamais confuses. L’écriture est simple et plaisante à la fois de plus, le récit n’est pas dénué d’un certain humour. Le contexte est très bien rendu. Les relations entre les soldats, les descriptions du fonctionnement de l’armée, les combats, l’idée de l’évolution de l’humanité font de ce roman, un must absolu de la sf en général et de la sf militaire en particulier.
Ce roman a aussi été adapté en BD en 1988 par Marvano. Il y a 3 tomes mais je dois vous avouer que je n’accroche pas aux graphismes.
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